Les associations qui soutiennent à la fois la cause des femmes et celle des hommes sont à l’œuvre pour en augmenter la durée, proposant un allongement à 6 semaines voire une égalité totale avec le temps octroyé aux jeunes mères. Cette différence notable instaure un décalage dans le couple, professionnel, économique, domestique, mais aussi émotionnel. La mère restant à la maison auprès de son bébé, le père peut se sentir sur la touche, et ne pas participer à tout ce qui entoure l’arrivée d’un enfant.
Une situation qui développe chez certains pères un malaise et l’impression de passer à côté de quelque chose de crucial. Hormis le déséquilibre évident des tâches qui s’instaure, force est de constater que ce congé réduit reste l’un des derniers bastions pour instaurer enfin l’équité homme femme. De plus, l’impact sur la carrière de chacun serait sans doute moindre si les deux protagonistes bénéficiaient du même laps de temps, officiant et s’organisant ainsi selon leurs professions respectives.
Les mentalités font blocage sur ce type d’initiatives, dans une société où les hommes doivent être avant tout performants et réactifs en termes de résultats économiques et professionnels. Un cadre sera forcément écarté de la productivité s’il choisit de privilégier sa famille.
Avoir un enfant n’empêche en rien de gérer sa carrière ni d’atteindre ses objectifs personnels.
Pour mener à bien ce projet, la France ne devrait-elle pas s’inspirer du modèle norvégien, réussite absolue sur tous les plans ?
Source : marianne.netEt si on osait dire que hommes et femmes ne sont pas égaux, mais qu’ils doivent avoir les mêmes droits ?!
Je m’explique ...