Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 27 % des cas de violences conjugales sont perpétrés sur des hommes, par leur compagne ou épouse, avec un taux de mortalité qui s’élève à 7 %. Un constat, qui loin d’être anodin, ne fait guère le buzz dans les informations. Est-ce dû à la modestie des hommes, au malaise qu’ils en ressentent, à la honte de ne plus être estimé à se livrer ainsi, à l’idée de perdre leur identité, de voir s’écorner l’image suprême et masculine dont des siècles de tradition les ont affublés ?
Un témoignage alarmant de la réalité pernicieuse de certaines relations particulièrement toxiques. Mal représentée, étouffée quand elle n’est pas moquée, cette agressivité sournoise peut finir mal, mais donne rarement lieu à un procès-verbal et encore moins à une condamnation par la justice. La première association gérant des appels en détresse de ce type ne date que de 2009. Il est temps de mettre en avant ce fléau sans stigmatiser les hommes, ni faire des comparaisons avec le cas des femmes.
Les caractéristiques sont assez communes entre hommes et femmes battues, excepté sur un point : alors que la majorité des femmes malmenées est d’origine modeste, les hommes maltraités ont le plus souvent suivi des études supérieures. Leurs tueuses optent quant à elles pour l’arme blanche.
La non-dénonciation de tels actes par l’ensemble de la société entraîne souvent la catastrophe.
Faut-il attendre que le nombre de cas augmente pour mettre en place des structures équivalentes à celles qui existent déjà pour les femmes ?
Source : lemonde.frEt si on osait dire que hommes et femmes ne sont pas égaux, mais qu’ils doivent avoir les mêmes droits ?!
Je m’explique ...