En comparution immédiate, les femmes écopent de peines moins lourdes, avec une forte tendance à la clémence, de la part des tribunaux. Un phénomène prouvé par de nombreuses études sur le terrain. Pourquoi bénéficient-elles de ce regard différent sur les fautes qu’elles ont commises ? Probablement à cause de la misandrie sourde et ancrée depuis des siècles dans les rouages d’une société qui stigmatise l’homme comme étant forcément le méchant et la femme la douce créature innocente.
C’est ainsi qu’à leur encontre, des quantités de circonstances atténuantes sont évoquées par juges et avocats, pour prouver qu’elles ont été manipulées ou influencées par des événements passés ou présents qui les ont conduits à l’irréparable. La plupart du temps, dans chaque sentence, apparaît la figure négative d’un homme pour ou par lequel tout a commencé. Le contexte familial est décortiqué, et l’on considère que les femmes « ont » des problèmes, mais en est rarement la source. Un constat véritablement sexiste.
Sur le banc des accusés, les femmes se font très souvent discrètes, alors que les hommes défendent maladroitement leurs intérêts. Des comportements opposés qui influent sur les sanctions. Les plaidoiries des avocats de femmes se jouent dans le registre de la candeur, la naïveté, la crédulité.
Les mères de famille sont condamnées avec sursis pour des méfaits où les hommes écopent de ferme.
L’incarcération d’un père ne porterait-elle pas atteinte, de la même manière, au quotidien de ses proches et particulièrement de ses enfants ?
Source : lavoixdunord.frEt si on osait dire que hommes et femmes ne sont pas égaux, mais qu’ils doivent avoir les mêmes droits ?!
Je m’explique ...