Pourtant, la méthode est légale, notamment dans le cadre de l’accouchement sous X. Les hommes n’ont guère d’alternative que celle d’accepter la situation sans recours judiciaire, même si l’envie leur prenait de revendiquer leur ADN. D’ailleurs le désir d’enfant des hommes est très rarement entendu, eux-mêmes osent à peine le suggérer tant il semble que ce souhait puissant, venu des profondeurs des entrailles soit uniquement féminin. Être mis sous la touche quant à une grossesse n’est jamais anodin, même si la situation le laisse paraître.
Lorsqu’il exprime plus ou moins tardivement, selon sa connaissance des faits ou d’autres circonstances, une requête pour se rapprocher de l’enfant, il ne devrait pas se buter à une fin de non-recevoir. Des associations dédiées à la cause, des hommes travaillent à étendre leurs droits, envisageant l’obligation pour les femmes de déclarer l’identité du père présumé. Ainsi, la possibilité de reconnaître leur enfant pourrait donner aux pères celle d’exercer leur paternité, stoppant par exemple les procédures d’adoption. S’ils y renonçaient d’eux-mêmes, leur identité serait alors définitivement archivée.
Les pères ne sont ni jetables ni dépourvus de ressentis quant à ces paternités volées qui peuvent se présenter sous d’autres formes, consistant à leur refuser l’accès physique à leurs enfants, et l’investissement dans leur rôle paternel tel qu’ils le conçoivent.
Une épreuve qui porte atteinte à leur intégrité, à leurs valeurs d’adultes responsables.
Cette main mise des mères sur le chemin de vie des enfants ne s’apparente-t-elle pas à une vengeance plus ou moins assumée de siècles d’oppression phallocratique ?
Source : psychologies.comEt si on osait dire que hommes et femmes ne sont pas égaux, mais qu’ils doivent avoir les mêmes droits ?!
Je m’explique ...