Cancer de la prostate et cancer du sein, différence de mobilisation

Les pathologies ne sont pas forcément gérées avec la même mobilisation, qu’il s’agisse de campagnes médiatiques de sensibilisation ou de récoltes de don. Ainsi, le cancer du sein fait l’objet d’opérations de dépistage très actives, d’autant qu’il est le plus meurtrier chez les femmes, chaque année.

Le cancer du sein a sa journée, ses statistiques, ses logos, son petit nœud rose représentatif, ses démarches à accomplir, ses incitations à la prévention, ses affiches sur les murs du monde entier. Un combat que les femmes et les instances de santé continuent de mener, vaillamment et sans jamais baisser la garde quant à son caractère sournois et récidiviste. Si la maladie perdure, tout est mis en œuvre pour la contrer en amont, et tenter de la guérir avec les meilleurs moyens qu’ils soient une fois qu’elle est déclarée.

50 000 nouveaux cas sont détectés chaque année

Si le cancer du sein caractérise les femmes, celui de la prostate s’adresse tout aussi douloureusement aux hommes. Pourtant, il ne bénéficie pas de grandes actions médiatiques qui pourraient par exemple rendre le radium 233, qui coûte des milliers d’euros, abordables et utilisables par tous. Car il semble être le meilleur traitement pour éradiquer cette maladie qui est le premier cancer répertorié chez l’homme. 50 000 nouveaux cas sont détectés chaque année, entraînants par ailleurs, le décès de 9 000 hommes.

Polémique et scandale

Les campagnes qui ont été lancées ont parfois suscité la polémique par leur manque de délicatesse envers les hommes. Une imagerie similaire à l’encontre des femmes aurait purement et simplement fait scandale. Les instances sanitaires s’éveillent timidement à renouveler le message du dépistage.