L’espérance de vie ne dépend pas uniquement de la dureté au travail même si cela constitue un facteur aggravant. Les femmes vivent plus longtemps parce qu’elles s’épargnent, dans une certaine mesure. La plupart ont été moulées depuis l’enfance, de manière à évoluer dans un état d’esprit qui les incite à prendre soin d’elles, de leur équilibre alimentaire, de leur santé. Autrement dit, leur rôle au sein du foyer et leur image professionnelle les maintiennent dans un contrôle d’elles-mêmes qui évite les comportements auxquels sont contraints les hommes.
L’éducation parentale devrait donc envisager un lâcher-prise des clichés. Les années doivent peaufiner la perception de la personnalité et l’apprentissage d’un « meilleur vivre ». Il s’agit donc d’apprendre aussi aux petits garçons à écouter leur corps, leur psychisme, leurs intuitions, à se donner des limites, au lieu de leur imposer un dépassement de soi permanent comme pour assurer la pérennité de l’espèce. Les hommes de demain doivent être élevés avec cette conscience que tout n’est pas compétition, batailles à livrer, adversaires à achever.
Des critères machistes erronés, mais toujours d’actualité et le plus souvent servis par des mères bienveillantes qui demandent à leurs fils de ne jamais oublier d’être le meilleur pour pouvoir s’en sortir avec panache et briller en société.
Les hommes se doivent de gagner ces années qui les séparent de l’équité.
Le nouveau challenge masculin ne saurait-il pas simplement d’agir comme les femmes et de ralentir de rythme et penser à soi ?
Source : inegalites.frEt si on osait dire que hommes et femmes ne sont pas égaux, mais qu’ils doivent avoir les mêmes droits ?!
Je m’explique ...