L’enthousiasme qu’ils affichent à prendre maîtresse n’a rien à voir avec les petits secrets bien camouflés de ces dames. Car l’épouse, le plus souvent, garde en tête, malgré de vaillantes galipettes adultères, l’idée de sauver l’équilibre familial et son ménage. Alors elle compose et complote savamment. L’homme beaucoup plus pataud se laisse porter par les envolées lyriques du grand frisson, et finit, assez rapidement d’ailleurs, par commettre des erreurs fatales, qui lui coûteront probablement très cher.
Chez le commun des mortels, l’on frise l’équité en termes d’infidélités. Les hommes ont d’ailleurs toujours conservé la même cadence depuis des siècles. Par contre, l’émancipation des femmes a révélé, depuis quelques années, leur propension à l’adultère, avec une augmentation de 40 % de leurs relations extraconjugales. Elles ont donc apparemment sauté quelques étapes rapidement pour venir jouer dans la cour de ces messieurs. La liberté d’agir donne donc à chacun, le choix, à parts égales, d’être fidèle ou non, selon les valeurs et l’importance que l’on attache au concept du mariage.
Mais le jugement de la société sur l’acte adultère reste sectaire. Si une femme trompe son mari c’est qu’elle est considérée, le plus souvent comme malheureuse en couple et délaissée. Si l’inverse se produit, Monsieur est rapidement taxé de chaud lapin et voit sa réputation solidement écornée.
La balance frise pourtant l’équilibre en termes de tromperies et autres drames conjugaux.
Alors que les femmes continuent leur tranquille progression dans la courbe adultérine, est-il une fatalité pour les hommes d’être éternellement perçus comme de sombres machos ?
Et si on osait dire que hommes et femmes ne sont pas égaux, mais qu’ils doivent avoir les mêmes droits ?!
Je m’explique ...